Cet oiseau légendaire, doué d'une grande longévité et caractérisé par son pouvoir de renaitre de ces cendres, symbolise ainsi les cycles de Mort et de Vie.
Ainsi il nous démontre, que lorsque tout semble perdu , tout peut naître à nouveau.
Son origine d'Arabie et rattaché au au culte du soleil, dans l'ancienne Egypte où il était vénéré.
Je pense à mon centre de formation à l'Analyse Transactionnelle et aux pratiques psycho socio éducatives,-le CAFAT- né en 1994 dans les Alpes vaudoises, qui fête aujourd'hui ses 26 ans et qui depuis déjà le début 2020 périclite et menace de s'effondrer, faute d'élèves en nombre suffisant.
Que c'est-il passé ? Le Covid ? on pourrait l'incriminer, mais non ça serait trop facile et aussi injuste. Les élèves ici, ont progressivement diminué, passant d'un nombre de 12 à 15 par volée, à 8 à 10 , puis 6 à 8 ? comment dans ce cas survivre ? Ce que je comprends est que le coût, même modéré chez nous, requiert un certain sacrifice de la part des étudiants. D'autant plus que les institutions ne se montrent que peu ou pas enclines pour financer une partie des études et, pour la plus part, refusent mêmes d'accorder des congés pour les journées de formation.
Et pourtant Notre école est une école privée de formation continue qui offre le même critères de Hautes études, qui accordent des crédits de formation et qui a le soutien du label officiel EDUQUA.
Je vois plutôt l'immense développement, depuis les années 2000, l'arrivée des Accords de Bologne , en matière de formation des écoles supérieures, qui progressivement ont empiété sur le domaine public, touchant un nombre de plus en plus important d'élèves de toutes tranches d'âges et promettant des diplômes de haut niveau, même pour ceux qui ne posséderaient pas un bac, une maturité ou un Bachelor.
Ces écoles, dites HES, HE.O, HETS, etc. proposent des cycles de formations permettant d'obtenir des crédits et surtout de cumuler différentes formations de base. On peut aussi cibler les écoles supérieures (ES)qui dispensent des enseignements en rapport direct avec la pratique professionnelle. Elles formes des spécialistes dans un domaine particulier. En Suisse ils existent environ 400 filières de formation ES. Elles sont reconnues par la confédération et leurs titres sont protégés.
Etant du domaine public, ces écoles sont d'emblée reconnues par les autorités et reçoivent largement des financements de l'état, ce qui les rend accessibles à tout le monde. Ceci dit, c'est un plus pour notre société, qui permet un développement de haut niveau pour toute personne ayant la volonté continuer, voir reprendre leurs études.
Il y aujourd'hui , sur le marché suisse, un pléthore de formation continue.
Mais ça signifie aussi la mort des écoles privées, même si leurs qualités sont largement démontrées et parfois même supérieures aux Hautes écoles.
Quand il sent sa fin venir, le Phoenix construit un nid d'aromates, d'encens et autres essences; il y met le feu, bat des ailes pour attiser les flammes et s'y consume. Une fois réduit en cendres, il renaît oisillon.
Alors à l'image de ce Phoenix, je voudrais espérer voir mon centre de formation renaître un jour de ses cendres avec des plumes encore plus étincelantes que les précédentes.
Nous sommes là , nous avons l'expérience, le savoir et la connaissance en matière de relations humaines, socioéducatives et organisationnelles.
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